En cuisine avec la Cheffe Sarah Gade
Il suffit d'observer ses allées et venues spontanées entre la salle et la cuisine, ainsi que les discussions vives et joyeuses au bar, pour comprendre que Sarah Gade, la cheffe cuisinière du Toi du Monde arrivée en mai 2023, a pris ses marques au Toi du Monde. Une relation de confiance s'est rapidement installée. "C'est une belle personne, elle est attachante", nous confie Leititia Dyszkiewicz. Véritable ADN du Toi du Monde, cette simplicité se retrouve dans la cuisine que déploie Sarah, souriante et attentionnée autant qu'elle est déterminée et exigeante. Car Sarah Gade n'en est pas à ses premières expériences. Sous le feu des projecteurs après un passage dans l'émission Top Chef en 2016, la cuisinière de 33 ans a pris en main avec brio la cuisine bistronomique du Toi du Monde, apportant "rigueur dans les plats, le dressage, les sauces et finalement tout ce qui en sort", dit-elle entre deux services qui s'enchaînent au cœur d'un mois de janvier intense rythmé par des services quasi quotidiens, des concerts complets les samedis et des brunchs le dimanche. "Pour le bien du restaurant, c'est mon rôle. Leititia s'occupe du bar et de la salle, Florent notamment du gîte et moi de tout ce qui sort de cette cuisine avec Myghal mon second et Ylan notre apprenti." La cuisine du Toi du Monde est entre de bonnes mains. Forte de nombreuses expériences chez certains des plus beaux noms de la gastronomie française, dont un long passage au Violon d'Ingres, l'emblématique établissement du chef Christian Constant dans le 7e arrondissement de Paris, la jeune femme native du Cannet gravit les échelons et s'affirme rapidement dans cet univers très masculin et physiquement exigeant. En trois mois, la voilà propulsée demi-chef de partie puis chef de partie par M. Constant qui lui fait confiance. "L'équipe en salle et en cuisine travaillaient de concert, c'était une période formidable", raconte-t-elle avec une touche d'émotion. Au Toi du Monde, elle est donc arrivée avec son style simple et généreux, qu'elle qualifie d'authentique, puisé dans des racines familiales ancrées autour du partage et des grandes tablées qu'organisait sa grand-mère.
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