Coucoooooooouuuuuuuu ! Elle est là. Déjà. La nouvelle année. Notre gazette aussi. Enfin. Tu me l'as demandée. Réclamée avec insistance, au point de ne plus y croire. Pas vrai ? Écrire pour revenir en arrière, quand tout le monde avance, me fait penser à la confection d’un album photo : fastidieux à faire, mais toujours plaisant à redécouvrir. Qui n'aimerait pas chausser ses skis pour tracer une ligne individuelle sans fioriture, et sans trop d'effort, plutôt que de tapoter fébrilement des lignes collectives sans l'assurance d'y parvenir, ou pire, d'être lu ? D'autant que les flocons tombent et que les cloches des stations ont sonné forts à coup de sapins illuminés, de comptes à rebours, de champagne gratis, de neige livrée en camion (coucou le Grand Bo') et finalement de PIDA* à gogo préludes à une symphonie hivernale belle et bien lancée.
Avant de démarrer,
Annoncée. La neige en masse si tôt si bas. Depuis quand à Noël de telles prévisions ne nous avaient-elles pas autant réjouies ?
Livrée. Belle et légère. Historique et magique. Des flocons sans camion. Entre le 22 et 23 décembre derniers, un mètre de neige est tombé à 1500 mètres d'altitude en 24h seulement !
Ensoleillés. Les lendemains de chute de neige. Rebelote début janvier ! On a eu presque 30 cm de poudreuse fraîche et quelques sublimes journées. Décidément, ce cru de Noël 2024/2025 au Pays du Mont-Blanc va rester dans les mémoires.
Et ce coup d’œil dans le rétro, alors ? Quel rétro ! Je garde un souvenir vif et joyeux de l'automne passé. Combien de belles journées avons-nous eu entre mi- octobre et mi-novembre ? Qui n'en a pas profité ? Plus de 10 jours consécutifs de beau temps si longtemps, c'était rarement (jamais ?) arrivé en 2024. Mieux que Bali et ses plages, le Pays du Mont-Blanc et son arrière saison : lumineux, chaud et sans personne. Ne pas s'évader là-bas pour apprécier ici à ce moment-là. Bingo ! Est-ce la triple coïncidence d'un tunnel du Mont Blanc fermé tout l'automne, d'une politique nationale déprimante et de gorges de l'Arly à nouveau déviées qui justifiaient le fait de ne pas sauter dans un avion pour Mykonos ? Ou seulement mon côté casanier ? C'est vrai, je m'habitue à attendre avec une impatience teintée de nostalgie cet été indien qui récompense généreusement la fidélité de ceux qui ne cèdent à l'exil saisonnier.
Ravitaillement. Il faut choisir. 4 000 mots éclatés dans des rubriques désordonnées : tu ne liras pas tout. J'ai aéré ta lecture avec des paysages pour l'horizon et ajouté deux ravitos, salé et sucré, pour pallier d'éventuels coups de mou si tu tentais d'aller au bout. Voici le menu du jour.
Finisher de la newsletter. Seras-tu de celles/ceux qui termineront la gazette ? Finisher... Ça claque, non ? Pas de D.N.F (Did not finish) pour reprendre les anglicismes qui fleurissent dans le milieu de l'ultra trail. A fortiori pas de D.N.S (Did not start) non plus. Tu en es déjà là ! Bravo.
Alors, tu t'accroches ?
Ma curiosité. Un matin ensoleillé de novembre, alors que je partais en direction de Servoz pour rejoindre Lucas Jodra et ses gars, je me suis arrêté non par infidélité pour Xavier, le boulanger de Cordon (je sais que tu sais qu'à Cordon le pain est bon) mais par curiosité, à la boulangerie du Pain et des Douceurs.
Enseigne blanche pétante face à une mairie rose terne, la boulangerie est au carrefour du chef-lieu de Passy. C'est d'ailleurs le carrefour tout court. "Le pain au kilo est vraiment bon" m'avait t-on dit. J'ai été accueilli par Benjamin et Magali Catchuk, les gérants. "On ne fait pas des choses exceptionnelles ; on essaye seulement de les faire bien tous les jours". Ici, pas de chichi. Magali m'a raconté leur histoire qui s'écrit à Passy depuis 5 ans. Le couple a fait ses gammes à Virieu-le-Grand dans l'Ain, au carrefour du Bugey, du Revermont, de la Dombes et de la Bresse. Lui est boulanger, elle pâtissière. Et lorsque l'opportunité s'est présentée de prendre la succession de Yannick Dupré qui partait à la retraite, ils l'ont saisit. Choix évident ? Pas forcément. Elle voulait la mer, les cigales, Saint-Raph' et la lumière. Lui, déjà originaire de l'Alpe (d'Huez), préférait la montagne. Si géographiquement, il a gagné. Gustativement, elle infuse lumières et couleurs dans les saveurs.
Ma frustration : échec sur le portrait de Magali et Benjamin. J'aurai tant aimé te les présenter. C'est de ma faute. Le fait de débarquer à l'improviste, coucou c'est moi, qui amplifie ce plaisir d'une rencontre spontanée est finalement bridé par l'obligation de sortir le boitier noir aussi imposant qu'intimidant. Telle l'addition en fin de resto, l'exercice du portrait imprévu est rarement un moment doux. Comment adoucir ce coup de fusil photographique ? Je t'écoute. En attendant, j'ai trouvé le réconfort dans le pain au kilo et les cannelés ensoleillés.
Bon à savoir : le coin supérette dans la boulangerie, bien pratique !
03 novembre 2024. Le Bettex - Saint-Gervais.
En parlant de voyage, on a pris cet automne l'aspiration de Roue Libre. Dois-je encore te les présenter ? Au Pays du Mont-Blanc, Roue Libre fédère. Pas uniquement parce que le gérant roule aussi vite qu'il court sur les sentiers de l'UTMB ou que les futurs champions obtiennent de leur part un précieux soutien matériel. Ni même le fait qu'ils se soient installés à deux pas du centre ville de Sallanches dans un magasin flambant neuf, et franchement beau.
Non, leur force est ailleurs.
Ma découverte. Roue Libre n'est pas qu'un magasin de vélo. C'est la liberté de partager et de (te) proposer le vélo autrement au Pays du Mont-Blanc. Le rêve à vélo. Relis le titre ! Je crois aussi que la fine équipe, une joyeuse bande de passionnés, m'a fait rêver. Tous vivent sans exception, chacun et ensemble, la passion du vélo. Même-moi qui ne suis pourtant pas très "matos" comme tu le sais, ces vélos colorés, beaux et différents m'ont enthousiasmés. On les déguste de l’œil telles des pâtisseries soigneusement agencées à la main, à tel point que je me suis surpris à tourner plusieurs fois autour, juste pour le plaisir des yeux. La cohérence entre ce qu'ils sont, ce qu'ils aiment et ce qu'ils font m'a marqué. Chez eux, tout m'inspire.
L'ambiance chez Roue Libre ? Inégalable. Les blagues fusent. On a le droit a un accueil sympa côte à côte avec le boss de l’atelier (Nicolas), du magasin (Dimitri), le boss tout court (Jérémy) et la grande bosse (Mont-Blanc). Le parking, le leur, est gratuit. Bref, des petits détails qui font la grande expérience.
Principe de réalité, je t'ai laissé sur la gauche dans l'entrée du magasin le Colnago du champion slovène Pogacar (17 000€). Fais-toi plaisir !
Tu te souviens des débuts de Roue Libre ? En fouillant, j'ai retrouvé des images archives. En 2013, Jérémy seul à la barre, se lance dans l'aventure au 49 de la rue Saint-Eloi.
96 mois plus tard, l'équipe de 9 personnes a déménagé au 191 de la rue Saint Eloi.
Des bornes, du beau, des sorties à vélos et une équipe qui partage ses projets au large. Plonge dans l'univers enthousiasmant de Roue Libre, avec les portraits d'équipe cette fois-ci !
27 octobre 2024. Cordon et la montagne du Croisse-Baulet.
Pas possible de se remémorer novembre sans te raconter les Darons des Bois, les sorties nature pères-enfants co-construites avec et pour Alex Bruneau.
Chez Coucou de France, ce qu’on aime par-dessus tout, c’est assembler de bons ingrédients pour créer des recettes uniques. Et ces sorties "pimpées" avec passion, ont, j’en suis convaincu, tout pour séduire. Leur secret ?
Ma satisfaction. J'ai rencontré un autre Daron de Cordon que je ne connaissais pas. De quoi se faire de nouveaux copains ! Surtout, j'ai apprécié le pourquoi de ces sorties collectives : pour nous aider à sortir de nos bulles individuelles.
D'où vient l'idée ? En marchant bien sûr, autant que possible avec chaque pro sans leur étiquette pro ou boulot. Les indépendants vivent singulièrement la montagne. J'aime cette idée de tisser une relation plus intime avec chacun. Exemples d'Olivier et sa philosophie du trail tout en légèreté ou "Emilie in Passy" et son lien si fort avec le vivant. À l'avenir, si possible et dès qu'on les connaît mieux, on va donc co-construire, des produits (des recettes) plus personnels.
Mon coup de coeur. Au petit matin du 03 novembre, Alex nous a embarqué pour apprécier un lever de soleil au sommet du Mont Joly. Départ matinal des Communailles pour arriver en haut au premier rayon."Papa, on s'est levé à 4h30 du matin juste pour voir un soleil sur les montagnes, tu te rends compte ?! A 7 et 5 ans, je t'assure que mes deux grands m'en parlent encore !
Je voulais aussi te partager des courtes anecdotes du GR TMB. Elles m'ont été racontées en fin de saison par Astrid Renet et Alex Bruneau. Astrid qui m'impressionne toujours autant par son énergie a passé plus de 75 nuits dehors sur les 90 de son été, en parallèle d'une très belle saison de trail.
"On me demande souvent s'il y a des sèches cheveux dans les refuges. Ça me faisait rire au début. Je me suis rendu compte que le sèche cheveux était quelque chose d'indispensable pour certaines femmes. Une sorte d'équilibre à leur bien être. Certaines ne peuvent pas se laver les cheveux s'il est impossible de les sécher ensuite par peur d'attraper froid. En septembre, il a fait très froid".
Ou encore,
"Astrid, pourquoi n'y a t-il pas de lunettes sur les toilettes en France et en Europe ?!" Certains clients ont l'impression d'être dans des pays "peu" développés à cause de nos toilettes. J'imagine que c'est pour l'hygiène. Mais cela pose aussi de gros problèmes d'inconfort. Alors je leur explique comment elles fonctionnent, en quoi elles sont plus hygiéniques et l'économie considérable d'eau que cela engendre. Mais certaines personnes ne peuvent même pas écouter tellement elles sont dégoutées..."
Alex,
Pour un certain type de clientèle, le fait d'avoir du monde devant et derrière sur une large piste 4*4 est réconfortant. Si tu fais une variante, c'est donc parfois plus pour ton plaisir que celui de tes clients qui veulent cocher la case "J'ai fait le TMB en tant de jours et tant de confort" au détriment parfois du côté patrimoine, culturel et naturel".
J'ai gardé un très bon souvenir du refuge de la Gittaz près du Cormet de Roselend, dans le Beaufortain. Surtout des deux gardiens, pépites. Ils étaient très attachés à l'accueil notamment pour les pros avec un "point météo à 18h45 réservé aux guides (autour d'un ricard)". L'hiver, je crois qu'ils sont pisteurs secouristes aux Contamines.
Ma surprise. L'image improbable de cette queue leu leu de randonneurs le 10 novembre dernier. Tous patientent en rang serré pour redescendre en benne de la Flégère à Chamonix. Ce fichu lac blanc, je suppose. Foule, fool, full non ? L'automne sans personne, ce n'est décidément pas partout.
Noël avant l'heure ! Évènement inédit début novembre : on a eu droit à trois jours de gratuité historique au Train du Montenvers. Trouver une remontée mécanique gratuite en vallée de Chamonix est un fait suffisamment rare pour être souligné. La raison ? Le Département de la Haute-Savoie a officiellement repris le 31 octobre dernier en gestion directe l’exploitation du train, succédant à la Compagnie du Mont-Blanc. Officiellement donc, trois jours de gratuité.
Et donc 78€ par personne l'aller/retour à l'aiguille du midi.
Je te partage aussi mon récap du prix des nuitées en refuges 2024/2025.
La nuitée la moins chère avec enfants de - de 5 ans, est au refuge du Plan de l'Aar, au-dessus de Praz. 7€ !!! Pour y être passé plusieurs fois, sur le grand tour de la Torraz ou des crêtes par exemple, je garde un bon souvenir de l'accueil.
Le refuge du Goûter domine le classement de la nuitée la plus chère à 136 €. Quant aux refuges de Loriaz (Vallorcine), des Prés (Contamines) et du Joly (Saint-Gervais), ils sont ouverts jusque tard dans l'automne.
Ravito sucré. Halte.
J'avais acheté deux tablettes de chocolat, rien que pour toi. Mais je n'ai pas pu résister : elles ont disparu avant même d'avoir eu le temps de les photographier. Les saveurs sont encore là. Ces délices sont confectionnés par une équipe passionnée et talentueuse. Car les Gourmandises de Manon, c'est Manon, mais pas que !
Laisse moi te présenter, ou re-présenter, ce duo de choc derrière chacune des créations : Manon Chenaval et Olivier Prenot-Guinnard. Ensemble, ils imaginent, dessinent, transforment et vendent sur place chacune de leurs créations. "Quel que soit le problème ou la question, le chocolat est toujours la bonne réponse" m'a répété Manon en m'ouvrant avec simplicité les portes de sa boutique - laboratoire dans laquelle on aimerait y passer plus de temps.
Mon plaisir. Le choix. À chaque nouvelle saison, le duo propose de nouvelles créations belles, drôles ou sympathiques. Florilège historique ici. Il y a aussi de nombreux clins d’œil, comme ce saucisson en chocolat à déguster. Et des classiques aussi. Les oursons sont super bons.
Rien que du beau et du bon sont proposés dans cette jolie boutique bien ancrée à deux pas de la place du marché de Chedde à Passy. L'aventure a démarré il y a 6 ans maintenant ! Ci-dessous, Manon au début des travaux.
Et aujourd'hui !
J'aime aussi ce côté humain des Gourmandises de Manon. La patronne t'accueille, conseille et vend. Olivier est juste à côté. Alors si tu cherches des occasions pour y faire un saut, voici quelques idées :
Les Gourmandises de Manon, 8 rue Paul Corbin à Passy • 04 50 21 59 98
L'arrière saison a été fructueuse en balades. On a notamment été aux chalets de Curalla depuis le Plateau d'Assy avec Mathilde et ses filles. Si d'habitude, on ne fait que "passer par Curalla", cette fois-ci, c'était le but de notre balade. Le temps d'apprécier ces chalets accrochés à la montagne.
Ma frustration : être incapable d'en savoir plus sur Curalla. Comme Varan, Véran, Ayères, Mayères, le Truc, Chailloux, Villy, etc. Qui ? Pourquoi ? Comment ? ... Rien sur les lieux-dits qui nous entourent. Où est la médiation ? Nulle part ou nullement accessible ? Découvrir, explorer, comprendre (et apprendre en s'amusant) : je fais un clin d'oeil au slogan du Centre de la Nature Montagnarde.
L'itinéraire monte en lacet par un superbe sentier dans la forêt du bois de Joux. On évite une partie de la piste 4*4 et on s'offre une joyeuse bataille de feuilles mortes.
Mon café. En route pour le Toi du Monde, je me suis aussi arrêté à "la Ultima", le nouveau repère des amoureux de vélo, de bons café et de pause cosy. Facile à écrire mais pas facile à trouver (pour le moment). Ce café boutique a pourtant ouvert derrière l'église au rez-de-chaussée des résidences en construction en plein centre de Praz.
La patronne s'appelle Lise Leromain. Tu la connais ?
Coup de foudre en Val d'Arly. Lise a quitté son boulot dans le cabinet du maire de Briançon pour le village familial de Praz sur Arly. L'opportunité s'est dessinée en mars. Elle a ouvert fin octobre. "Quand on a une idée, on y va" raconte celle dont les qualificatifs pour la présenter ne manquent pas. "Praz vit toute l'année. En plus, l'agriculture a été préservé. Ce qui est moins le cas dans les Hautes Alpes où l'on trouve moins d'exploitants. Et puis d'ici, tu peux aller partout" ajoute t-elle avec entrain.
Ce changement de vie intrigant a pour fil rouge le vélo. Il irrigue ce lieu à la déco moderne et chaleureuse. Après une mauvaise chute en 2021 qui lui a valu de multiples fractures, elle a roulé roulé roulé au point d'intégrer une équipe de gravel semi pro, Reverb Cycling. Elle évoque avec amusement les mots de ses ex-coéquipiers espagnols, qui, à chaque sortie, lui promettaient que "la próxima subida será la última" – la prochaine montée sera la dernière. Voilà comment est né La Ultima.
Le café de spécialité, dégusté à la table d'un coin cosy plébiscité par les groupes, les clubs et les copains, est servi dans de charmantes poteries artisanales. Sans oublier les pâtisseries maisons, la mini boutique (Wilma, GVL, Izipi) et cette chaleur humaine au cœur d'un centre village il faut le dire en pleine transformation. J'y ai trouvé tous les ingrédients pour passer un bon moment. Fonce !
La Ultima Café (Derrière l'église) - 49 Rte du Nant du Praz à Praz-sur-Arly
A l'instar des Châteaux, j'ai déjà dû te parler de ce promontoire pittoresque et sauvage perché au-dessus de l'agitation humaine de Megève qu'est le Leutellet. On y est remonté.
L'hiver, on aime observer les chamois à la jumelles dans les lanches du Mont Joly. Le calme ambiant est seulement troublé par les coucous motorisés qui atterrissent à Côte 2000.
Attention : pas de chemin ni de boucle côté vallon de la Stassaz. On a essayé mais en vain : demi-tour contraint face aux clôtures électrifiées hautes de 3 mètres, reliquat d'une histoire récente encore bien ancrée : l'abattage des bisons de la Stassaz.
Autre très belle journée, celle du lundi 11 novembre ! Si la mer de nuage a effectivement rendu l'ambiance spéciale : énigmatique en forêt puis lumineuse autour des chalets de l'Avenaz (Sous le Croisse Baulet à Cordon), c'est le fait d'avoir partagé notre balade avec Marion, ses deux garçons et Ibrahima qui n'avait jamais vu de mer de nuage ailleurs que sur France 24.
En hiver, la boucle est beaucoup plus longue ! Le sentier raquettes balisé démarre beaucoup plus bas, au parking de Frébouge d'en haut puisque la longue route forestière n'est plus accessible.
J'y pense ! Deux balades sympas à faire avec tes minis de moins de 3 ans.
La petite boucle des Grands Prés au départ du Bettex. Non praticable l'hiver (domaine skiable de Saint-Gervais). Garde-là de côté pour le printemps.
Les ruines du Château Saint Michel, entre Servoz et les Houches.
Même en hiver, le promontoire historique entouré de végétation vaut le détour. Le soleil vient se poser au sommet du mamelon vers 13h. On y monte par un petit sentier ludique taillé dans la roche. Une fois là-haut, le paysage au sommet est grand ouvert avec un banc très bien orienté et des ruines étonnamment bien conservées.
Cette balade ressemble à celle des Croes en forêt, à faire au départ des Chavants aux Houches.
Mon coup de coeur. Je n'ai pas pu m'empêcher de jeter un oeil à cet autre nouveau lieu : le café créatif l'Artisanerie qui a ouvert juste avant / après la boulangerie de la Vallée à l'entrée de Sallanches.
Ma fille serait aux anges. C'est le paradis pour les créatifs. Tout est bien pensé : du matériel étoffé, des fiches pratiques pratiques et les délicats conseils d'une passionnée qui plutôt que de tricoter, créer ou décorer seule chez elle a décidé d'ouvrir "une petite chose", pour rendre concret son désir d'impact local et son plaisir de fabriquer soi même.
Je te présente donc la créative Anna Berenbrinker.
L'anecdote qu'elle m'a raconté à propos des Français m'a fait sourire. "J'ai appris le mot moche ici. Ça met vraiment la pression. On critique beaucoup en France. Alors que le simple fait de dire "c'est moi qui est fait" est déjà une vraie source de fierté".
L'Artisanerie, Café Créatif - 151 rue du Mont Blanc à Sallanches
Je termine sur ce sourire ! Bon début d'année 2025.
Timothée
*PIDA : Plan d'Intervention de Déclenchement des Avalanches
Toutes les chroniques sont à lire sur notre blog
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