Mayères l’automne,
…c’est parfois l’hiver ! Comme ce 11 novembre 2023. On s’attendait à de la neige, mais pas autant. 1 mètre à 2 000 mètres. Les luges auraient été utiles. Être mieux équipé surtout. Attention au vent glacial sur le plateau.
• les feuillus aux couleurs d’automne, raison pour laquelle on remonte à Mayères. Pas ou peu d’épicéas sur ce versant ; l’ambiance automnale au milieu des feuillages multicolores est vraiment belle. Sans parler des arbres esseulés autour des chalets d’alpage.
• la piste carrossable, remarquable à cette saison. Les feuilles d’automne mortes sur le sol, les empreintes humides des voitures et les traces de pas fraîches dans la neige font de cette large piste qui serpente à travers champs un bel élément du paysage.
• les bouquetins, à la jumelle autour des Quatre Têtes. Il y a aussi les moutons et quelques vaches encore dehors. Les rares patous sont présents mais peu virulents vu la fréquentation (ou la fatigue de fin de saison :).
• les habituelles 4x4 de Mayères ! Pas celles des excursionnistes pour le déj’. Engins sombres, tenues flashy : celles des chasseurs aux visages fermés et celles des locaux aux saluts réservés.
• l’idée parfois erronée qu’on se fait de cette balade « facile ». Il faut bien 1h30 de montée, parfois 2 h avec des enfants, pour atteindre après toutes ces bosses, l’emblématique refuge / auberge adossé aux Aravis.
• cette même hésitation une fois au Tornieux, 600 mètres avant le refuge de Mayères que l'on ne voit toujours pas malgré la manche à air qui apparaît / disparaît et indique la présence de l'hélisurface. Pause ici ou plus loin ? Demi-tour maintenant…?
... et le panorama, bien évidemment.