Un "crêtet" ? Partie étroite, saillante, qui constitue le faîte d'un toit, d'un mur, la cime d'une montagne, d'une vague, etc. (Larousse).
Au loin, ce crêtet du Joly est difficilement identifiable. Mais une fois dessus, on comprend. Le sentier, en plus d'être soutenu, est bordé de part et d'autre par le vallon du Gouet et l'alpage de Porcherey. Si l'on détourne le regard de ses pieds, on s'évade visuellement de chaque côté. On passe même sous (ou à côté) de la Tête du Vanay sans la remarquer !
Au Mottey, les mollets chauffent. La longue barrière en bois qui empêche les skieurs de dévaler les lanches dangereuses en hiver oriente la fin de cette ascension résolument tournée vers le Mont Blanc.
Et ce n'est pas fini ! Il faut parcourir une première crête par endroits aérienne sous le Mont Géroux, plus replat que sommet. Puis une deuxième qui mène à la gare d'arrivée du télésiège vintage du Mont Joly. Une respiration et c'est reparti : le long pierrier final abouti au belvédère tant attendu. Sommet !
